Gaëlle Bourges

Interroger par des spectacles chorégraphiques notre rapport à l’histoire des représentations et l’histoire de l’art fait partie intégrante du travail de Gaëlle Bourges. Qu’il s’agisse, pour les œuvres programmées au cours de la saison 22/23, de la figure de la virginité dans À mon seul désir (sur les tapisseries de La Dame à la licorne, avec une version en basque) ou l’art pariétal, Gaëlle Bourges crée des merveilles scéniques. Elle met en dialogue, dans des formes originales, une œuvre d’art ou une période artistique (ou la découverte de Lascaux par des adolescents) avec un texte, souvent diffusé en voix-off, né de lectures diverses, essais, récits, journaux, dans lequel l’artiste distille également des éléments autobiographiques. Dans ces spectacles performatifs d’une grande précision, Gaëlle Bourges donne des perspectives nouvelles à la danse contemporaine et transforme le plateau en une aventure d’une intelligence rare. Elle présente cette saison sa nouvelle création, Austerlitz.

© Marc Blanchet