CLOSE UP

Noé Soulier & il Convito

CLOSE UP

Noé Soulier & il Convito

Créé au Festival d’Avignon 2024, Close Up est une exploration captivante du mouvement, de la musique et de la vidéo. À partir de L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, six danseuses et danseurs et cinq musiciennes et musiciens s’unissent pour construire une partition étourdissante. Chaque geste s'inspire de verbes d'action – attraper, éviter, frapper, lancer... Autant d’impulsions qui modifient sur scène les gestes et la trajectoire des corps pour créer une expérience d’une inventivité profondément émouvante.

ven. 07.02.25 > 20h
Anglet > Théâtre Quintaou (grande salle)

Danse - Musique
Durée : 1h15

Tarifs B

  • Enfant & adhérent 15-25 ans : 10 €
  • Adhérent réduit : 14 €
  • Adhérent classique : 18 €
  • Tarif plein : 26 €
Places numérotées

En coréalisation avec l'Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine

La presse en parle

"Jouant de contrastes qu’offrent différents points de vue, Noé Soulier retrouve Jean-Sébastien Bach et crée le superbe Close Up."

Delphine Baffour, LA TERRASSE

"Ils ont une pêche et une virtuosité, ces danseurs de Noé Soulier ! Julie Charbonnier, Nangaline Gomis, Yumiko Funaya, Samuel Planas, Mélisande Tonolo et Gal Zusmanovich, vêtus en jean et tee-shirt ou débardeur, ont emporté le public de l’Opéra Grand Avignon dans Close Up, l’énergique dernière création du plus cérébral des chorégraphes français, invité pour la première fois au festival."

Elisabeth Franck-Dumas, Libération

Conception, chorégraphie : Noé Soulier / Créé et dansé par : Julie Charbonnier, Nangaline Gomis, Yumiko Funaya, Samuel Planas, Mélisande Tonolo, Gal Zusmanovich / Musique : Pièces de Jean-Sébastien Bach appartenant à L’Art de la fugue, L’Offrande musicale, et Mouvements de sonatesInterprétée par l’ensemble il Convito : Clavecin et direction : Maude Gratton / Traverso : Amélie Michel / Violon : Sophie Gent ou Christine Busch / Viole de gambe : Claire Gratton / Violoncelle : Ageet Zweistra / Assistante : Stephanie Amurao / Scénographie : Noé Soulier, Kelig Le  Bars, Pierre Martin Oriol / Lumière : Kelig Le Bars / Vidéo : Noé Soulier, Pierre Martin Oriol / Responsable de production, diffusion : Céline Chouffot / Chargée de production : Adèle Thebault 

Production : Cndc – Angers 
Coproduction : il Convito / Festival d’Avignon / Théâtre de la Ville (Paris) / Chaillot Théâtre national de la danse (Paris) / Angers Nantes Opera / Romaeuropa Festival / Espaces Pluriels Scène conventionnée danse (Pau) / Theater Freiburg / Arsenal Cité musicale de Metz / Maison de la danse Pôle européen de création (Lyon) / Théâtre Auditorium de Poitiers

Avec le soutien de : OARA – Office Artisique de la Région Nouvelle-Aquitaine (accueil en résidence) / Villa Albertine / Dance Reflections by Van Cleef & Arpels 

Se surprendre soi-même

Cette nouvelle création prolonge la recherche menée dans mes deux derniers projets : le film de danse Fragments et la pièce First Memory. J’y ai poursuivi l’exploration du mouvement présente dans mes pièces précédentes, mais pour la première fois, nous avons construit les phrases de mouvement par improvisation. Il s’agit d’une pratique de l’improvisation à partir de tâches extrêmement précises. J’essaie de déjouer l’aspect prévisible d’une improvisation spontanée, où les habitudes motrices des danseur·euses se déploient librement, comme celui d’une écriture planifiée, limitée par mes propres automatismes compositionnels. Lorsqu’un·e interprète parvient à créer consciemment des situations où sa spontanéité ne peut s’appuyer sur des schémas établis, une dimension plus profonde et plus intime de son approche du mouvement s’exprime : il se sauve d’une situation qu’il a lui-même construite et fait ainsi émerger des transitions instinctives entre les mouvements que seul lui peut convoquer. Ces matériaux générés par improvisation ont été filmés puis reconstruits. Dans cette nouvelle création, j’aimerais explorer l’improvisation en temps réel. En effet, la reconstruction permet de sélectionner les moments les plus intéressants, mais elle ne peut pas recréer l’urgence et l’imprévisibilité des transitions présente dans l’improvisation d’origine.